Les accusations

27 aôut 1791:
La Declaration de Pillnitz


Quand ils ont signé la déclaration de Pillnitz en 1791, les monarques autrichiens et prussiens ont eu l'intention qu'il servir d'avertissement aux révolutionnaires français pour ne pas violer plus loin du côté droit de Louis XVI. Le langage inflammatoire de la déclaration a été saisi en fonction par la faction radicale de Brissotin comme preuve des intentions autrichiennes et prussiennes d'écraser la révolution et de rétablir l'Ancien régime. (les Brissotins a espéré qu'une guerre mènerait à un radicalization de la révolution et à la diminution des puissances du Roi.)
Les Brissotins a machiné une déclaration de guerre par l'Assemblée Nationale contre l'Autriche en fonction le 20° d'Avril 1792.
Ironiquement, si les Français avaient connu la teneur des dispositions secrètes de la déclaration, il n'y aurait eu aucun besoin de souci, puisqu'ils sont concernés la plupart du temps par des sujets non liés à la France. (telle que la succession polonaise)
Puisque les parties contractantes acceptent d'agir seulement de concert, (ou si la France étaient abroger ses traités) une invasion de la France étaient peu probables.
En outre, les parties ont espéré réduire leurs armées maintenant que la France a été concentrée sur des affaires internes.

Alex Stavropoulos




Texte de la Declaration de Pillnitz 1791

Sa Majesté l'Empereur, et Sa Majesté le Roi de Prusse ayant entendu les desirs et les representations de Monsieur (frère du Roi de France) et de M. le Comte d'Artois, se déclarent conjointement qu'elles regardent la situation où se trouve actuellement Sa Majesté le Roi de France comme un objet d'un interêt commun à tous les souverains de l'Europe. Elles espèrent que cet interêt ne peut manquer d'être reconnu par les puissances dont le secours est reclamé; et qu'en conséquence elles ne refuseront pas d'employer, conjointement avec leurs dites Majestés, les moyens les plus éfficaces, relativement à leurs forces, pour mettre le Roi de France en état d'affermir dans la plus parfaite liberté, les bases d'un gouvernement souverains et au bienêtre de la nation françoise. Alors et dans ce cas, leurs dites Majestés l'Empereur et le Roi de Prusse sont résolus d'agir promtement, d'un mutuel accord avec les forces nécessaires pour obtenir le but proposé et commun.
En attendant elles donneront à leurs troupes les ordres convenables pour qu'elles soient à portée de se mettre en activité.

A Pillnitz, il 27 Agosto 1791
Leopold Fredéric Guillame




Articles secrèts ajoutés à la précédente déclaration

1 Les Hautes Puissances contractantes prendront de concert les mesures les plus efficaces tant en général pour le mantien des traités qui substistent avec la France, que particulèrement pour les représentations à faire à cette nation, et inviteront tout l'Empire à y concourir, dans le cas que des représentations amicales restassent encore infructueuses.

2 Les deux parties (tâcheront) de s'entendre le plutôt possible avec la cour de Pétersbourg en faveur de la cour Electorale de Saxe pour la succession au trône de Pologne.

3 Elles se réservent respectivement la faculté d'échanger à leur bon plaisir quelques unes de leurs acquisitions présentes ou futures, dès qu'on y observera une égalité parfaite de revenus, ainsi que l'ordre prescrit par la constitution du corps Germanique. En conséquence de quoi les deux parties s'entendront amicalement tant entre elles qu'avec les autres intéressés que cet échange pourra concerner.

4 Elles se concerteront sur la dimunition de leurs armées respectives, dès que leurs rapports avec d'autres puissances étrangères le permettront.

5 Sa Majesté Prussiene promet à l'Archiduc François sa voix pour son élection comme Roi des Romains, ainsi que de ne point s'opposer à ce qu'il soit pourvu à l'établissement de l'un ou de l'autre des Archiducs, pourvu que cela se fasse d'une manière qui s'accorde avec la constitution Germanique.

6 En revanche l'Empereur employera volontiers ses bons près de la cour de Pétersbourg et de la République de Pologne pour ce qui est des villes de Thorn et de Dantzig; mais en revanche Sa Majesté Impériale attend que Sa Maj. Prussiene s'employera de même près de l'Angleterre et des Etats Généraux des Provinces-Unies, relativement aux modifications désirées dans la convention conclue à la Haye au sujet des affaires Belgiques.

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