Le courrier des lecteurs: pour ou contre le site du procés

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Avertissement:

Les quelques lignes à suivre peuvent choquer les mentalités pro-jacobines. A ceux qui se reconnaitront, recommandons leur de passer leur chemins : tout homme mérite le bonheur des autres et la foi ne doit pas les priver de leurs moyens.
Souhaitons une bonne lecture à nos compatriotes et invitons-les... au voyage.

énoncé:

La question n'est pas de savoir si le Roi était innocent ou pas. Il l'était. Bien plus est, en revanche, l'instruction du "procès". Beaucoup s'accorde à dire en effet que ce procès n'était qu'un procès politique. Il fallait tuer le Roi pour que naisse la république ; "- Le Roi est innocent ! -Ah bon ? Eh bien tuons-le !"

D'abord, l'élection à la Convention : 700 000 électeurs sur 7 500 000 seulement ont voté, soit moins de 10 % du corps électoral. Et, je pense pour ma part que ce n'est certainement pas les plus modérés qui ont été voté lors de ces éléctions. Comment peut-on ne pas mettre en doute la légitimité et la représentativité de ladite Convention ? Il faudra que l'on m'explique.

Ensuite : l'inviolabilité du Roi.
Le Roi peut être jugé car en tant que tel, il est voué à la mort. Soit ! Mais que fait-on alors de la Constituttion de 1791 qui déclarait, que le Roi ne pouvait être tenu pour responsable tant politiquement que pénalement. Bel usage de la démocratie qu'une assemblée qui ne respecte même pas la Constitution qu'elle a votée elle-même.

La procédure par elle-même.
Le Roi n'est paru que deux fois devant ses juges : le 11 décembre (1792) pour l'interrogatoire ; le 26 décembre pour entendre ses défenseurs : Une dizaine d'heures pour un procès qui dure plus de six mois, souligne un professeur de l'Université Panthéon Assas. Est-ce là ce que l'on appelle la justice et le droit à comparaître ? Quelle belle leçon de complaisance, messieurs les jurés !
Les codes pénal et de procédure pénale ont été délibérément écartés. Louis XvI ne figure pas dans le début de la procédure. La plupart des témoins favorables au Roi sont déjà morts, massacrés dans les prisons de septembre ou bien tout simplement exécutés en bonne et due forme. On ne ferait pas à un chien ce que l'on a fait au Roi !
"Le Roi, par cela seul qu'il est Roi, est coupable envers l'Humanité" déclarait le conventionnel Jean-Bon Saint-André. Véto doit mourir parcequ'il porte sur ses épaules huit cents ans de monarchie. Non vraiment, il m'est impossible d'avaliser une Révolution et un système qui ne respectèrent pour loi que la dictature et le totalitarisme.

T. M.





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