La révolution française

Chronologie du procès de Louis XVI et de la de-Christianisation

1789
24 janvier 1789
Lettres du roi, convoquant ses sujets pours les élections aux états généraux et établissant le réglement électoral. Le vote a lieu par ordre, avec doubement des élus du tiers état, et s'étale de mars au 20 mai (àParis)

2 mai 1789
Louis XVI reçoit à Versailles les représentants de la nation, les députés des trois ordres (le nombre ne peut être fixé avec certitude : entre 1118 et 1196)

4 mai 1789
Procession d'ouverture des Etat généraux. Les trois ordres défilent en suivant un protocole : Les députés du clergé en habit de cérémonie; La noblesse en costume de soie épée et chapeau; et le Tiers état en habit noire

14 juin 1789
Mort du premier Dauphin

18 juin 1789
Pays-Bas autrichien. L'empereur Joseph II fait occuper Bruxelles par ses troupes. histoire

21 juin 1789
Louis XVI reçoit une députation de la noblesse.

22 juin 1789
Louis XVI signe l'ordre de marche appelant à Paris le régiment suisse en garnissons. Les députés Tiers s'assemblent dans l'église Saint-Louis de Versailles. Cent cinquante membres du clergé et deux de la noblesse se réunissent aux Communes. Armentière. Une émeute de la fain provoque l'intervention du régiment de Condé

26 juin 1789
Le roi fait appeler à Paris, trois régiments d'infanterie, et trois régiments de Cavalerie. stationnés dans l'Est

27 juin 1789
Le roi accepte la réunion général et totale des trois ordres. histoire

1 juillet 1789
Le roi appelle à Paris le régiment suisse en garnison à Metz.

8 juillet 1789
Mirabeau dénonce à la tribune de l'Assemblée nationale les préparatifs de la Cours.(projet de Contre-Révolution)

9 juillet 1789
L'Assemblée nationale prend le non d"Assemblée nationale constituante"

10 juillet 1789
Émeute des ouvriers aux ateliers de Montmartre. Refus du roi de renvoyer les troupes qui affuent à Paris et dans les environs.

11 juillet 1789
Necker est renvoyé. histoire

14 juillet 1789
Distribution des armes à la population parisienne sur l'esplanade des Invalides; attaque et prise de la Bastille; massacre de son gouverneur; meurtre du prévôt des marchands Flesselles

16 juillet 1789
Le roi ordonne le renvoi des troupes rassemblées autour de Paris et rappelle Necker.

17 juillet 1789
A l'aube, le comte d'Artois quitte précipitamment Versailles; le signal de l'émigration est donné. A dix heures du matin, Louis XVI, accompagné de cent membres de l'Assemblée nationale, se rend à Paris, recevoir l'hommage de ses sujets; il reparaît à Versailles vers onze heures du soir.

13 août 1789
L'Assemblée nationale se rend en corps, chez le roi pour l'informer que le titre de restaurateur de la liberté française lui a été décerné dans la séance du 4 août.

26 août 1789
Fin des débats sur la Déclaration des droits de l'homme. déclaration

28 août 1789
La question du veto royal est mise à l'ordre du jours.

18 septembre 1789
Le roi refuse de sanctionner les décrets du 5 au 11 août, pour des raisons juridiques

22 septembre 1789
L'Assemblée nationale vote l'article 1er de la Constitution : le gouvernement français est monarchique.

2 octobre 1789
Présentation au roi de la Déclaration des droits de l'homme.

5 octobre 1789
Les femmes de Paris marchent sur Versailles. histoire

6 octobre 1789
Le roi et la famille royale sont amenés à Paris. histoire

12 octobre 1789
L'Assemblée nationale décrète son transfert de Versailles à Paris.

28 octobre 1789
Tous les voeux monastiques sont supprimés.

2 novembre 1789
Les bien du clergé sont déclarés appartenir à la nation. histoire

3 novembre 1789
L'Assemblée décrète que les parlements du royaume continueront de rester en vacances.

19 décembre 1789
Création des assignats
L'Assemblée ordonne la vente des bien domaniaux et ecclésiastiques jusqu'à la concurrence de 400 millions.

24 décembre 1789
Admission des protestants au droits de cité

26 décembre 1789
Le comte de Provence vient à la Commune se justifier de l'accusation de complicité avec Favras

1790
4 janvier 1790
Le roi est prié de fixer lui-même " la portion des revenus publics que la nation désire consacrer à l'entretien de sa maison".

13 février 1790
Un décret prohibe les veux monastiques

16 février 1790
Les catholiques d'Uzès demandent que le religion catholique soit déclarée religion d'Etat.

23 février 1790
Les curés sont tenus, par décret de l'Assemblée, de lire durant le prône (en chaire) les décrets, en les commentant s'ils le désirent.

9 mars 1790
La fortune personnelle du roi est déclarée propriété nationale.

15 mars 1790
L'Assemblée nationale abolit toutes les distinctions honorifiques.

17 mars 1790
l'Assemblée ordonne la vente des biens ecclésiastiques pour servir d'hypothèque et de remboursement aux assignats

9 avril 1790
Les dettes du clergé sont déclarées dettes nationales.

13 avril 1790
L'Assemblée nationale tient à déclarer que son attachement au culte apostolique, catholique et romain "ne saurait être mis en doute"

14 avril 1790
La nation prend à sa charge les frais du culte catholique.

9 mai 1790
L'Assemblée déclare que les domaines de la Couronne peuvent être vendus.

22 mai 1790
L'Assemblée déclare que " le droit de la paix et de la guerre appartient à la nation".

12 juillet 1790
La Constitution civile du clergé est décrétée. Curés évêques seront désormais élus

4 septembre 1790
Démission de Necker. L'Assemblée s'attribue la direction du Trésor public

6 septembre 1790
Suppression des parlements.

26 novembre 1790
Louis XVI donne au barrron de Bretieul des pouvoirs pour négocier avec les cours étrangères les conditions de leur intervention.

27 novembre 1790
Tous les ecclésiastiques sont astreints à la prestation publique du serment en exécution des dispositions de la Constitution civile du clergé

3 décembre 1790
Louis XVI lance un appel au roi Frédéric-Guillaume II de Prusse

26 décembre 1790
Louis XVI se décide à sanctionner la Constitution civile du clergé.

1791
20 janvier 1791
Création dans chaque département d'un tribunal criminel.

21 janvier 1791
L'Assemblée invite les prêtres à cesser " une résistance sans objet".

2 février 1791
Election des neuf premiers évêques constitutionnels, dont l'abbé Grégoire.

24 février 1791
Sacre des premiers évêques constitutionnels.

27 février 1791
Les tantes du roi, Mesdames Adélaïde et Victoire, parties de leur château de Bellevue dans l'intention de se rendre à Rome, sont arrêtées en cours de route par la municipalité d'Arnay-le-Duc.

3 mars 1791
L'Assemblée nationale fait remettre l'argenterie des églises et des communautés religieuses aux hôtels de monnaie; les objets d'or seront envoyés à la Monnaie de Paris.

12 mars 1791
L'Assemblée nationale ordonne de rédiger les listes des ecclésiastiques ayant ou non prêté le serment.

29 mars 1791
Les prêtres provoquent une émeute à Toulouse

3 avril 1791
Le département de Paris propose à l'Assemblée nationale de transformer l'église Sainte-Geneviève en Panthéon et d'en accorder les honneurs à Mirabeau

13 avril 1791
Le pape lance une bulle où il accuse l'Assemblée constituante d'avoir voulu détruire la religion et qualifie la Constitution civile du clergé d' "hérétique et schismatique"

18 avril 1791
Le peuple de Paris empêche le roi et la reine de quitter les Tuileries pour se rendre à Saint-Cloud sous le prétexte de "faire leurs Pâques" (première étape de l'évasion projetée).

19 avril 1791
La section de l'Observatoire déclare que "la nation a bien sujet de se plaindre de la conduite qu'on fait tenir au roi".

3 mai 1791
Au Palais-Royal, le pape est brûlé en effigie.

7 mai 1791
L'Assemblée accorde aux ecclésiastiques qui, ayant refusé le sacrement, ont dù abandonner leurs fonctions, l'usage des églises paroissiales, pour y célébrer la messe.

15 mai 1791
L'Assemblée nationale déclare que les gens de couleur résidant dans les colonies et nés de parents libres sont égaux en droits aux blancs. histoire

5 juin 1791
Le droit de faire grâce est retiré au roi.

18 juin 1791
Le roi dénonce au maire de Paris les malveillants qui répandent le bruit de son enlèvement.

20 juin 1791
Fuit nocturne du roi et de sa famille. histoire
Le comte de Provence part en même temps.

21 juin 1791
L'Assemblée nationale suspend le roi, ordonne l'arrestation de "toutes personnes quelconques sortant du royaume".

22 juin 1791
Arrestation de Louis XVI à Varennes.

24 juin 1791
Le comte de Provence, sans être aucunement inquiété, franchit la frontière et arrive à Mons.

25 juin 1791
Le roi est ramené à Paris.

6 juillet 1791
Léopold II invite les souverains de l'Europe à se joindre à lui pour déclarer au gouvernement français qu'ils regardent la cause de Louis XVI comme la leur propre. histoire

15 juillet 1791
L'Assemblée nationale déclare le roi inviolable et le rétablit dans toutes ses prérogatives. histoire Une pétition déclarant Louis XVI déchu du trône est portée au Champ-de-Mars

17 juillet 1791
Manifestation populaire au Champ-de-Mars; le maire Bailly proclame la loi martiale et fait tirer sur les manifestants. histoire

18 juillet 1791
L'Assemblée nationale accorde deux millions de récompense à ceux qui ont concouru à l'arrestation du roi.

22 juillet 1791
L'Assemblée nationale réitère sa proclamation de la liberté absolue des ventes et menace de destitution les officiers municipaux qui taxeraient les grains et le vin.

26 juillet 1791
L'Assemblée nationale décrète que tout rassemblement de plus de quinze personnes s'opposant à l'exécution d'une loi ou d'un jugement sera réputé attroupement séditieux et puni comme tel.

30 juillet 1791
Toutes décoration, tout signe extérieur qui suppose des distinctions de naissance sont abolis.

9 août 1791
défense aux ecclésiastiques de porter des habits religieux hors de l'enceinte des temples.

17 août 1791
L'Assemblée nationale ordonne à tout Français absent du royaume d'y rentrer dans le délai d'un mois.

22 août 1791
A Saint-Domingue, les nègres révoltés massacrent les blanc.

27 août 1791
Déclaration de Pillnitz : l'empereur d'Allemagne et le roi de Prusse promettent aux émigrés l'appui de leurs armes contre la France. histoire

14 septembre 1791
Louis XVI accepte la Constitution Article 3 du titre Ier de la premier partie : "Tour condamné à mort aura la tête tranchée"

28 septembre 1791
Abolition de l'esclavage en France, son maintien aux colonies.

29 septembre 1791
L'Assemblée décrète que pour faire partie de la garde nationale il faut être citoyen actif ou fils de citoyen actif.

5 octobre 1791
L'Assemblée supprime les mots Sire et Majesté et confirme la substitution au titre de Roi de France de celui de Roi des Français.

9 octobre 1791
Un rapport parlementaire alarmant sur la situation en Vendée

14 octobre 1791
Proclamation de Louis XVI aux émigrés.

16 octobre 1791
A Avignon, massacres de la Glacière

22 octobre 1791
La Société fraternelle des Halles propose de déclarer la patrie en danger.

31 octobre 1791
L'Assemblée nationale s'adresse au comte de Provence : Louis-Stanislas-Xavier, prince français! L'Assemblée nationale vous requiert de rentrer dans le royaume dans le délai de deux mois; faute de quoi vous serez censé avoir abdiqué votre droit éventuel à la régence".

9 novembre 1791
L'Assemblée déclare les émigrés "suspects de conjuration contre la patrie". Si, ajoute-t-elle, au 1er janvier prochain ils sont encore en état de rassemblement, ils seront déclarés coupables de conjuration, poursuivis comme tels et punis de mort; les revenus des princes absents du royaume sont séquestrés.

12 novembre 1791
Louis XVI oppose son veto au décret sur les émigrés.

24 novembre 1791
Gambon annonce qu'il a été vendu à ce jour pour quinze cents millions de biens ecclésiastiques.

29 novembre 1791
Décret relatif aux prêtre ayant refusé le serment

5 décembre 1791
Le Directoire du département de Paris demande à Louis XVI d'apposer son veto au décret sur les prêtres réfractaires.

17 décembre 1791
Création de trois cents millions d'assignats

19 décembre 1791
Louis XVI déclare qu'il refuse de sanctionner le décret du 29 novembre

1792
3 janvier 1792
Carnot demande la destruction de "toutes les bastilles du royaume"

4 janvier 1792
Aux Jacobins, Carra propose de placer un prince Anglais sur le trône de France en cas de seconde fuite de Louis XVI.

14 janvier 1792
L'Assemblée déclare " infâme, traître à la patrie et coupable de crime de lèse-nation, tout agent du pouvoir exécutif (On notera que selon la nouvelle terminologie révolutionnaire c'est le roi qui est censé incarner le pouvoir exécutif et se trouve ainsi indirectement visé par cette disposition) , tout Français qui pourrait prendre part, directement ou indirectement, soit à un congrès dont l'objet serait d'obtenir la modification de la Constitution française, soit à une médiation entre la nation française et les rebelles conjurés conte elle"

16 janvier 1792
La garde de Louis XVI est cassée et renouvelée par ordre du corps législatif.

17 janvier 1792
Brissot adjure l'Assemblée nationale de déclarer la guerre à l'Empereur d'Allemagne.

19 janvier 1792
Le comte de Provence est déchu de ses droits éventuels à la régence.

25 janvier 1792
La France lance un ultimatum à l'Autriche

9 février 1792
L'Assemblée déclare confisqués au profit de la nation les biens des Français qui se trouvent à l'étranger.

13 février 1792
Dans une lettre à l'Assemblée, Louis XVI proteste contre les bruits de son imminent départ.

1 mars 1792
Mort de l'empereur Léopold II.

23 mars 1792
Le roi appel à la place des ministres feuillants, des ministre girondins : Roland, Servan, Clavière

5 avril 1792
Suppression de la Sorbonne.

6 avril 1792
Suppression de toutes les congrégations religieuses.

8 avril 1792
Loi accordant un délai aux émigrés pour rentrer en France.

20 avril 1792
Déclaration de guerre à l'empereur d'Allemagne

25 avril 1792
Paris. La guillotine a tranché sa première tête

17 mai 1792
Robespierre fait paraître le premier numéro de son défenseur de la Constitution.

23 mai 1792
Brissot dénonce à l'Assemblée le "Comité autrichien" qui se réunit aux Tuileries

27 mai 1792
L'Assemblée institue la pratique de la déportation à appliquer aux prêtres réfractaires

29 mai 1792
La garde constitutionnelle du roi est supprimée

12 juin 1792
Le roi renvoie les trois ministres girondins.

16 juin 1792
Les opérations militaires sont suspendues. Dans une lettre à l'Assemblée nationale, La Fayette dénonce l'anarchie intérieure et l'indiscipline des troupes

17 juin 1792
La section de la Croix-Rouge se présente à la barre de l'Assemblée pour accuser Louis XVI de trahison.

19 juin 1792
Un décret ordonne le brûlement de tous les titres de noblesse existant dans les dépôts publics.

20 juin 1792
Manifestation populaire aux Tuileries

22 juin 1792
Proclamation adressée par Louis XVI aux Français.

7 juillet 1792
L'archiduc François, neveu de Marie-Antoinette et futur beau-père de Napoleon, " fanatique ennemi de la Révolution" (Michelet), est élu empereur d'Allemagne.

11 juillet 1792
La patrie est déclarée en danger

13 juillet 1792


16 juillet 1792
Une "pétition indivisible" des citoyens de la section des Quatre-Nation de la patrie en danger, en d'autres termes, la punition du roi : le signal est donné du mouvement sectionnaire pour la déchéance de Louis XVI . Les policiers annoncent l'arrivée à l'hôtel de brionne d'un renfort de deux cents Suisses venus de Courbevoie.

Le procureur de la commune, Manuel, qui n'a pas été réintégré dans ses fonctions en même temps que le maire Pétion, vient présenter à l'Assemblée un exposé de sa conduite et reproche aux législateurs de "n'avoir pas puni Louis XVI sur le champ"

17 juillet 1792
Les fédérés demandent à la barre de l'Assemblée nationale la suspension du roi.

25 juillet 1792
Manifeste du duc de Brunswick

26 juillet 1792
Formation d'un comité insurrectionnel des fédérés.

30 juillet 1792
Les fédérés marseillais arrivent à Paris. Arrêté pris par les citoyens actifs de la section du Théâtre-Français

31 juillet 1792
La section de Mauconseil arrête que, le dimanche 5 août, elle se transportera tout entière dans le sein du corps législatif pour lui signifier qu'elle ne reconnaît plus Louis XVI pour roi et invite les autres sections et le département à se joindre à elle.

1 août 1792
L'Assemblée nationale ordonne à toutes les municipalités du royaume de fabriquer des piques qui seront distribuées à tous citoyens indistinctement, "excepté aux vagabonds, gens sans aveu et personnes notoirement reconnues pour leur incivisme".

3 août 1792
Pétion vient demander à l'Assemblée nationale au nom de quarante-sept sections, la déchéance du roi.

4 août 1792
L'Assemblée nationale décrète que "tout Français qui aura fait la guerre de la liberté, soit dans les volontaires nationaux, soit dans les troupes de ligne, recevra les droits de citoyen actif"
La section des quinze-Vingts fixe " le terme de la patience populaire" au jeudi 9 août à minuit.

5 août 1792
Les sections ayant répondu à l'invitation de celle de Mauconseil viennet demander à l'Assemblée de déclarer que Louis XVI n'est plus roi des Français.

6 août 1792
La section de Henry-IV désavoue la pétition du 5 août et dénonce à l'accusateur public l'arrêt de la section de Mauconseil. Le corps municipal arrête que la garde du roi sera tirée de tous les bataillon de la garde nationale.

7 août 1792
La section de la Place-Royale demande l'enlèvement de toutes les status royales et leur remplacement par des pyramides élevées à la Liberté. La section des Gravilliers décide que tous les citoyens sont en état de réquisition permanente et qu'il descendront dans la rue dans le cas d'un rappel général.

8 août 1792
L'Assemblée nationale, par quatre cents voix contre deux cents, refuse de décréter d'accusation La Fayette.

9 août 1792
A vingt heures et quarante-cinq minutes, la commune constitutionnelle est renversée et la commune révolutionnaire formée par les commissaires des sections s'installe à l'hôtel de Ville. A partir de minuit on entend sonner le tocsin.

10 août 1792
A huit heures du matin, la première colonne des insurgés paraît au Carrousel. Le combat commence entre neuf heures trente et dix heures. Vers midi, le château des Tuileries est pris d'assaut (376 insurgés tués) Vers neuf heures du matin, la nouvelle commune lance sa première proclamation. L'Assemblée nationale décrète : Le peuple français est invité à former une Convention nationale; le chef du pouvoir exécutif est provisoirement suspendu de ses fonction.

11 août 1792
Les commissaires de la municipalité apposent les scellés au château des Tuileries.

12 août 1792
Le roi et sa famille sont transférés au Temple.

15 août 1792
L'Assemblée nationale entend la lecture des pièces trouvées dans le cabinet du roi lors de la journée du 10. Robespierre, qui représente à la nouvelle commune la section des Piques (la sienne), vient à la tête d'une députation demander le prompt châtiment des "traîtres et conspirateurs du dix-Août".

16 août 1792
L'armée du Nord bat en retraite. L'ennemi envahit la France. Le Conseil général de la commune arrête la formation d'un camp retranché sous les murs de Paris.

17 août 1792
Création d'un tribunal spécial pour juger les crimes commis dans la journée du 10

18 août 1792
Dumouriez reçoit le commandement de l'armée du Nord.

19 août 1792
La Fayette passe aux Prussiens.

22 août 1792
En Vendée, huit mille paysans, aux cris de vive le roi, s'emparent de Châtillon-sur-Sèvre

24 août 1792
La Commune arrête que "tout homme qui refusera de se faire inscrire ou enrôler dans sa section sera regardé comme un mauvais citoyen et son nom sera affiché".

25 août 1792
Suppression sans indemnité de tous les droits féodaux et de toutes les redevances seigneuriales.

26 août 1792
Tous ecclésiastiques insermentés ou ayant rétracté leur serment sont tenus de quitter la France dans un délai de quinze jours.

30 août 1792
Un décret de l'Assemblée nationale casse la commune du Dix-Août.

1 septembre 1792
Verdun se rend aux Prussiens.

2 septembre 1792
Massacres dans les prisons de Paris

3 septembre 1792
L'Assemblée nationale invite les bons citoyens à se rallier à elle "plus que jamais" et à contribuer par tous les moyens au rétablissement de la tranquillité publique. Tous ceux qui ne marcheront pas à l'ennemi sont tenus "de concourir de leur personne aux travaux relatifs aux fortifications de Paris". Massacres en série dans les prisons de Parisiennes Massacres de Mme de Lamballe

4 septembre 1792
L'Assemblée jure "la haine éternelle à la royauté". Des prostituées égorgées à la Salpêtrière

5 septembre 1792
Fin des massacres dans les prisons parisiennes

8 septembre 1792
L'Assemblée nationale décrète que "les originaux des pétitions dites des 8.000 et des 20.000 et autres semblables" seront brûlés.

9 septembre 1792
Massacre des prisonniers d'Orléans qui attendaient le jugement de la Haute Cour et dont le transfert à Versailles avait été décrété par l'Assemblée nationale.

16 septembre 1792
Le garde-meuble de la Couronne est cambriolé.

20 septembre 1792
La bataille de Valmy La Convention nationale se déclare constituée et élit sont président, Pétion Convoquée pour donner une nouvelle constitution à la France, la Convention nationale a été nommé par le suffrage universel à deux degrés (assemblée primaire, assemblée électorales). Elle était composée de 749 députés, plus 298 suppléants. Elle comptait parmi ses membres 270 anciens députés dont 8 Constituants et 181 Législateurs. On y rencontrait 29 ci-devant nobles (dont le duc d'Orléans, 8 marquis 9 comtes, i vicomte et 1 baron prussien). Le clergé était représenté par 16 évêques constitutionnels, 29 prêtres ou moines, 10 ministres protestants. 371 députés assistèrent à l'ouverture de la séance, mais pour l'élection du président il n'y eut que 253 voix. Le divorce est désormais autorisé

21 septembre 1792
Première séance publique de la Convention. Elle déclare à l'unanimité que la royauté est abolie en France

15 octobre 1792
La croix de Saint-Louis est supprimée

16 octobre 1792
Le député de l'Yonne Bourbotte demande à la Convention que Louis XVI soit condamné à la peine de mort.

6 novembre 1792
A la Convention, au nom de la commission des Vingt-quatre, le député Valazé donne lecture de son rapport "sur les crimes du ci-devant roi, dont les preuves ont été trouvées dans les papiers recueillis par le comité de surveillance de la commune de Paris"

7 novembre 1792
Mailhe présente au nom du comité de législation de la Convention nationale un rapport sur le jugement de Louis XVI.

13 novembre 1792
Ouverture des débats sur le procès de Louis XVI.

18 novembre 1792
La Convention déclare qu'elle accordera fraternité et secours à tous les peuples qui veulent recouvrer leur liberté. Le serrurier Gamain dénonce au ministre de l'Intérieur, Roland, le secret de l'armoire de fer que Louis XVI avait fait construire dans un appartement des Tuileries.

20 novembre 1792
Informée par Roland de la découverte, la Convention nomme une commission de douze membres pour inventorier les pièces de l'armoire de fer.

29 novembre 1792
Le tribunal du 17 août est supprimé. Ses fonctions cesseront le 1er décembre. Les procédures commencées seront transmises aux tribunaux ordinaires.

30 novembre 1792
Un décret de la Convention ordonne de dépôt sur le bureau et l'impression de tous les discours relatifs au procès de Louis XVI.

4 décembre 1792
La Convention décrète la peine de mort contre ceux qui proposeraient d'établir la royauté en France ou tout autre pouvoir attentatoire à la souveraineté du peuple

6 décembre 1792
Bourbotte propose de décréter la comparution du roi à la barre de la Convention. Celle-ci institue une commission de vingt et un membres chargée de présenter "l'acte énonciatif des crimes dont Louis Capet est accusé".

10 décembre 1792
Robert Lindet présente, au nom de la commission des vingt et un, l'acte énonciatif demandé par la Convention.

11 décembre 1792
Louis XVI paraît à la barre de la Convention. acte d'accusation

12 décembre 1792
Louis XVI Nomme ses défenseurs.

15 décembre 1792
Il est prescrit aux généraux de proclamer la souveraineté du peuple dans les pays occupés par l'armée française.

16 décembre 1792
La Convention décrète la peine de mort contre quiconque proposerait de rompre l'unité de la République.

17 décembre 1792
Sur la demande de Malesherbes et de Tronchet, défenseurs de Louis XVI , la Convention autorise la nomination de l'avocat Raymond de Sèze comme son troisième conseil. défense

26 décembre 1792
Second comparution de Louis XVI à la barre de la Convention. De Sèze donne lecture de la plaidoirie achevée par lui pendant la nuit de la veille sous les yeux du roi. place à la défense

31 décembre 1792
Marat dénonce à la Convention les intrigues de Dumouriez qui, quittant l'armée, vient d'arriver à Paris, "appelé par les chefs de la faction Roland".

1793
7 janvier 1793
Les débat du procès de Louis XVI sont clos; les opinions non prononcées seront imprimées.

11 janvier 1793
La Commune interdit la représentation de la pièce de Laya L'Ami des lois, dont les deux principaux personnages ont l'air de ressembler trop à Robespierre et à Marat. Manifestation à Rouen en faveur de Louis XVI: 23 arrestations.

14 janvier 1793
La Convention reprend l'examen du procès de Louis XVI

15 janvier 1793
La Convention déclare, par 693 voix, Louis Capet coupable de Conspiration contre la liberté publique et décide que le jugement à rendre contre lui ne sera pas soumis à la sanction du peuple. La Convention comptait 749 membres. Lors du scrutin, il eut 20 absents par commission, 8 par maladie, 1 sans motif connu, 27 ayant fait des déclarations diverses. Elle déclara ensuite, par 424 voix contre 287 que le jugement qui sera rendu sur Louis Capet ne sera pas soumis à la ratification du peuple réuni dans ses assemblées primaires.

16 janvier 1793
A six heures et demie du soir commence l'appel nominal (le troisième après les deux qui eurent lieu le jour précédent) sur la question : Quelle peine infligera-t-on à Louis Capet?

17 janvier 1793
A sept heures du soir, l'appel nominal est terminé. A neuf heures du soir, le président Vergniaud déclare que "la peine que la Convention nationale prononce contre Louis Capet est celle de la Mort". La séance est levée à dix heures et demie du soir. la mort

18 janvier 1793
Sur la réclamation de plusieurs de ses membres la Convention procède à un scrutin de contrôle.

19 janvier 1793
Par 380 voix contre 310, la Convention décide qu'il ne sera point sursis à l'exécution du jugement de mort rendu contre Louis Capet, dernier roi des Français.

20 janvier 1793
A deux heures de l'après-midi, le ministre de la Justice, Garat, notifie à Louis XVI le décret de la Convention. A trois heures du matin, après avoir décrété que le jugement sera notifié à Louis Capet dans le jour et que l'exécution en sera assurée dans les vingt-quatre heures, la Convention lève la séance. sursis

21 janvier 1793
A dix heures vingt minutes du matin, Louis XVI est mis à Mort





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