"Marie Antoinette, victime
de la révolution ou du machisme?"

(par Lorenzo Crivellin)



Mon rêve est d’écrire une thèse afin de démontrer que l'histoire n'existe pas. Ils existent seulement des faits contingents (chroniques) qui sont vécus et terminés au présent.

C’est seulement plus tard que l'homme compte de cataloguer tous et pour créer une tourne logique des événements, afin de construire l'histoire selon les conditions du moment (en effet, quelquefois l'histoire est récrite par des exigences politiques).

L'histoire inverse de Marie Antoinette commence avec le bourreau qui tient sa tête pour les cheveux. Les paupiéres des yeux battaient encore (on a démontré scientifiquement que le cerveau d'une tête decoupée reste encore vivant pendant deux minutes).

Ces yeux encore vivants regardent la foule, elle voit la foule qui exulte, lui insulte, elle sent les cris de plus en plus faibles.
Ce regard marquera la conscience des hommes et fera refléchir celle des femmes.

Pour ce " crime inutile " les français souffrent encore aujourd'hui d'un complexe de culpabilité qui se devine dans les fleuves d’écrits des contemporains qui ne réussissent pas enlever de son dos un poids qui les écrase. Autre sentiment de culpabilité ont les Autrichiens, qu'ils n'ont pas remué le petit doigt afin de sauvegarder la fille de Marie Thérese.

Beaucoup de victimes de la guillotine étaient plus innocentes que Marie Antoinette. Pour ce fait de chronique les justifications historiques ne sont pas suffisantes, parce qu’elle ne sont pas à même d’annuler une culpabilité collective, des remords collectifs, le produit de la calomnie.

Nous ne sont pas en train de parler du Moyen ge, nous sommes en train de parler de la fin du dix-huitième siècle, l’Eoque la plus riche de culture, d’inventions, d'art et de découvertes, plus proche à nous que le dix-neuvième siècle. Pour ce " crime inutile " le machisme vieu et contemporain cherche à trouver des excuses pour se disculper: " au fond elle était une malhonnête " mais le féminisme, qui entre-temps a marché beaucoup, a pris conscience de ceci. La plupart des écrits modernes, en France, sur Marie Antoinette, sont écrits par des femmes.

Peu avant de lui décapiter, sur le plancher nous voyons une femme détruite par les douleurs, âgée prématurément mais digne. Peu avant encore nous voyons Marie Antoinette sur le chariot qui est menée à l'échafaud avec les mains attachées derrière le dos. Un révolutionnaire-camaleonte-peintre, (David), le bras gauche de Robespierre, dessine la scène au crayon. Ce caméléon méchant deviendra le peintre officiel de la cour du néo-Empereur Napoléon.

Avant d'être menée à l'échafaud, captive au Conciergerie, où la reine de France ne pouvait changer non plus ses sous-vêtements sans être observée par une " cannibale " * de la terreur.

(* dans cette période, quand un " ennemi de la révolution " était tué, certains parties de la victime étaient grillées ou cuites à la Venitienne).

Dans cette période la culture de la terreur avait produit un auteur épique: (De Sade) qui écrivait des infamies et sera le maître inspirateur des modernes sexy-shops. Lucifero qui était un ange devient Satana (le calomniateur). Comme il avait promis l'humanité glissait vers sa gueule.

Le procès à Marie Antoinette est resté mémorable à cause des mensonges et des falsités . On a construite une accusation de pédophilie vers son propre fils, auquelle non plus les marchandes de poisson présentes au procès n’ont cru, elle qui étaient payées pour animer la court avec leurs insultes. Même Robespierre a monté sur ses grands chevaux quand il l'a su. Ses avocats jouaient un rôle sécondaire, terrorisés par les Jacobins.

Avant le procès nous lui voyons comme prisonnière au temple, veuve, séparée du fils et de la fille. Le dauphin (maintenant roi héréditaire de la France) avait été déjà confié à un " éducateur " qui avait la tâche de lui laver le cerveau, en lui apprenant à jurer, boire, chanter des chansons d'obscene, et..... d’autres activités indécentes.

Il a supporté les examens et ils l'ont favorisé quand il a dit "Est-ce que ces sacrées p...-là ne sont pas encore guillotinées ?

À ce point l'enfant était prêt pour témoigner et signer une accusation vers sa mère à présenter devant le tribunal.

Ils le laisseront mourir mal, seul et sans traitements médicaux desquels il avait besoin. La soeur alors sera libérée après beaucoup de temps et il lui fallira un traitement afin de recommencer à parler. On exécutera la soeur de Louis XVI à la guillotine.

Au temple Marie Antoinette rencontre sa plus chère amie (la Princesse de Lamballe) dans une occasion digne d'un film de l’horreur. La pauvre est littéralement éventrée, sa tête (selon la mode) coupée et placée sur une lance. Mainteneant on appelle la reine à la fenêtre et on lui montre ces restes macabres. La reine s’évanouit.

Fin du premier acte.




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